Rentrée 2014 : Quotidien & épanouissement
- Par Frédérique Christmann
- Le 01/09/2014
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Voilà. Les grandes vacances s'achèvent pour la plupart d'entre nous. Nous avons rejoint notre lieu de vie, notre environnement quotidien, avec plus ou moins d'enthousiasme.
Suite à cette rupture dans nos habitudes et fonctionnements bien rodés, nous retrouvons nos diverses activités dont une essentielle, par ses enjeux, le temps qu'elle occupe dans notre vie, l' investissement personnel qu'elle implique et son impact sur nos niveau et qualité de vie: l'activité professionnelle. Selon qu'elle a été choisie ou "subie", qu'elle nous permet de révéler nos capacités ou au contraire, nous donne la sensation de nous étioler, qu'elle nous stimule ou nous "presse comme un citron"... cette activité génère en nous bien des états et une grande part de notre vie s'organise autour d'elle. Voilà pour ceux qui sont dans "la vie active" (à vrai dire, où sont les autres?). Mais le tableau ne sera pas bien différent pour ceux qui aménagent leur vie autour d'un autre axe que le professionnel. Et que je parle, par exemple, des femmes (ou hommes) au foyer, avec tout ce que cela sous-entend de logistique ménagère qui comprend bien souvent l'éducation d'enfants, ou de retraités, qui jouissent à priori d'une plus grande liberté de temps, de choix d'activité et d'organisation, le vécu de tout cela dépendra du sentiment d'accomplissement que chacun en retirera, quelque soit finalement la pierre d'angle de sa vie.
Ce ne se sont donc pas l'âge ni l'activité qui déterminent le sentiment d'accomplissement ou peut-être plus exactement, le sentiment d'exister. D'ailleurs, il n'y a qu'à observer autour de soi pour s'en persuader et l'on trouve dans toutes les catégories le pire et le meilleur: tout dépend de la qualité dont chacun vit ses expériences, la façon dont il se vit. Ainsi quel que soit le point où l'on se trouve, il y a moyen de faire bouger sa vie, en changeant le regard que l'on porte sur soi et sur la nature de ses expériences. Nous pouvons décider de nous nourrir de chaque occasion, nous enrichir de chaque opportunité en considérant chaque activité comme un chantier d'exploration, qui nous construit. Pour cela, nous devons apprendre à nous élever au dessus des notions habituelles du "faire bien" ou du "comme il faut", nous détacher d'attentes qui ne sont pas les notres, des regards extérieurs, des préjugés. Nous pouvons décider de mettre en place dans nos vies les éléments pour nous y aider.
Pourquoi attendre une crise? Pourquoi attendre de se sentir de nouveau rongé par le stress pour chercher des solutions qui peuvent le prévenir ou du moins l'affaiblir? Je suis persuadée que le stress que petits ou grands évoquent à chaque rentrée est, bien entendu, en parti dû au bouleversement des rythmes, à la part d'inconnu qu'elle charrie, etc... mais que le stress le plus important, non formulé car souvent bien inconscient, est dû à la possibilité qui se joue à cette occasion de pouvoir enfin répondre à ce besoin d'épanouissement qui nous taraude tous.
Alors, agissons et faisons de cette rentrée le meilleur moment pour avancer et combler nos aspirations profondes. Profitons de la détente que ces vacances ont insufflées en nous, de cette capacité de distance à laquelle nous avons repris goût, pour apprendre à cultiver la paix intérieure, à restaurer l'écoute de soi et déployons de manière simple et profonde les outils nous permettant de faire de ce quotidien amélioré, le tremplin qui nous propulse au meilleur de nous-même. Dans mon cas, c'est la sophrologie qui m'a apporté cette révélation.
Cessons de croire que le quotidien est une prison et notre ennemi. Il ne tient qu'à nous de l'embellir et de trouver, lovée en lui, la matière de nos progrès et de nos réalisations. Cela peut s'apprendre.
Très belle rentrée à tous et à toutes!
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